méiopragie

⇒MÉIOPRAGIE, subst. fém.

PATHOL. Insuffisance fonctionnelle d'un organe ou d'une partie du corps due à une affection antérieure. Si l'on méconnaît cette méiopragie digestive (...) on s'expose (...) à aggraver ou même à provoquer l'infection broncho-pulmonaire (LONDE ds Nouv. Traité Méd. fasc. 2. 1928, p.550).

Prononc. et Orth.:[]. ROB., Lar. Lang. fr. et Lexis 1975: méiopragie ou miopragie. Étymol. et Hist. 1897 (Ch. ACHARD in G.-M. DEBOVE et Ch. ACHARD, Man. de méd., II, 7 ds QUEM. DDL t.8). Production à partir des élém. formants meio- «moindre», gr. (o)-, de «plus petit» et -pragie «fonctionnement d'un organe», gr. -, de «je fais, j'agis».

méiopragie [mejopʀaʒi] ou miopragie [mjopʀaʒi] n. f.

ÉTYM. 1897, méiopragie; miopragie, 1923; de meio-, grec meiôn « moindre », et prassein « faire, agir ».

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♦ Didact. (Pathol., méd.). État d'un organe se trouvant en infériorité fonctionnelle, par suite d'une lésion antérieure.

0 (Dans la thérapeutique hormonale). Le deuxième point qui nous paraît devoir être retenu est la nécessité de ne traiter que des sujets qui ne présentent pas de déchéances viscérales importantes — ou de méiopragies vasculaires sévères. Nous avons ainsi éliminé les cardiaques en décompensation, les hypertendus artériels, les rénaux, les cancéreux.

Léon Binet, Gérontologie et Gériatrie, p. 98.

Encyclopédie Universelle. 2012.